Un nouveau cas d’Ebola a été confirmé dans la province de l’Equateur, dans le nord-ouest du Congo, dans la ville de Mbandaka, ont annoncé samedi les autorités sanitaires congolaises, déclarant une épidémie près de quatre mois après la fin de la dernière dans ce pays d’Afrique centrale.
Le seul cas a été confirmé chez un homme de 31 ans qui a commencé à ressentir des symptômes le 5 avril et a demandé un traitement dans un établissement de santé après plus d’une semaine de soins à domicile, a déclaré l’Organisation mondiale de la santé. Il a été admis jeudi dans un centre de traitement Ebola pour des soins intensifs mais est décédé le jour même.
“Le temps n’est pas de notre côté, a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. La maladie a pris deux semaines d’avance et nous sommes maintenant en train de rattraper notre retard. La bonne nouvelle est que les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo ont plus d’expérience que quiconque dans le monde pour contrôler rapidement les épidémies d’Ebola.
Le Congo a connu 13 épidémies d’Ebola enregistrées depuis que le virus a été découvert pour la première fois dans ce pays en conflit en 1976. Il s’agit de la troisième dans la province de l’Équateur depuis 2018.
L’OMS affirme que le patient a reçu un enterrement sûr et digne et que des efforts pour endiguer l’épidémie sont en cours. Les autorités ont commencé les tests et la recherche des contacts. Les vaccinations commenceront dans les prochains jours, a indiqué l’OMS.
“De nombreuses personnes à Mbandaka sont déjà vaccinées contre Ebola, ce qui devrait contribuer à réduire l’impact de la maladie”, a déclaré Moeti. “Tous ceux qui ont été vaccinés lors de l’épidémie de 2020 seront revaccinés”.
Ebola se transmet en entrant en contact avec les fluides corporels d’une personne infectée ou des matériaux contaminés. Cependant, les premiers symptômes de la fièvre et des douleurs musculaires ressemblent à d’autres maladies courantes comme le paludisme. En plus des vaccinations, il existe désormais un traitement efficace qui, s’il est administré tôt, peut améliorer considérablement les chances de survie.
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